mercredi 13 juillet 2016

Hugues Aufray - 45t (1984)


1984
(rkm)
rip 45t 320k
J’aime bien ce 45t. Qui est composé de deux titres très différents, extraits d’un album qui ne semble pas réédité. La face A a été compilé, mais je ne pense pas pour la face B (hormis pour un pavé de 13 CD).
« Dieu que c’est dur d’être modeste » est l’adaptation de « It's Hard to Be Humble » de Mac Davis, paru en 1980. La version de Hugues est fidèle. Le texte vous fera immanquablement penser à ces personnages narcissiques et sentencieux qu’on ne peut pas encadrer mais qui squattent chaque jour les médias. La chanson à plus de 30 ans, mais elle est toujours d’actualité, malheureusement !
« Y’a toujours un train » est une superbe ballade qui sent bon les grands horizons, le feu de camp, l’aventure à travers l’Amérique sauvage. Le meilleur moyen de fuir les « biiiiip » décrits sur la face A !

A) Dieu que c’est dur d’être modeste (Mac Davis)

B) Y’a toujours un train (Hugues Aufray)

lien de secours

14 commentaires:

  1. Ce qu'il y a de bien avec ce chanteur, c'est qu'il fait ce qu'il sait faire de mieux, du Hug sans surprise, mais quand même fort agréable à écouter, J'M bien

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    1. Je n'ai pas souvenir de faux pas dans sa discographie. C'est un chanteur qui passe bien les années je trouve.

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  2. Un classique ! Dans le bistrot que je fréquentais le patron le passait en boucle car il se sentait concerné. Je le laisse car j'ai déjà mais bonne idée, Jo l'indien ! Hug hug hug !

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  3. Ce que peu de gens savent, c'est qu'il a été le premier à chanter du Gainsbourg avec le "Le poinçonneur des lilas"...

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    1. Oui, mais la version de Gainsbourg a fait oublier celle d'Aufray. A l'écoute ça se comprend.

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    2. Son nom complet est Aufray Demablonde ! Je sors :-SS

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  4. j'écoutais ce 45 tours petit et me laisse un très bon souvenir ! merci pour le post !

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    1. Nous somme nombreux a avoir des chansons de ce chanteur dans la tête depuis tout gamin. J'en ai appris en colonie de vacances, avec celles de Graeme Allwright également. "Céline", "Stewball", "Santiano"...

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  5. Deux faces sympas. J'confirme. 'Y’a toujours un train' est bien orchestré, mais les chœurs sont superflus. Ce n'est que mon avis.

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    1. L'idée était je pense que les chœurs rappellent le son du "tchouuu tchouuu". Ils ne me dérangent pas.

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  6. Extrait de l'article du Parisien en date du 01 03 2016 'Gainsbourg et les hommes'

    Bien avant de chanter Dylan, Hugues Aufray a interprété Gainsbourg. « J'ai été le premier à chanter du Gainsbourg, avant même les Frères Jacques, assure-t-il. Je l'ai découvert fin 1956 alors qu'il accompagnait au piano Michèle Arnaud au cabaret Milord l'Arsouille. Il interprétait deux chansons, le Poinçonneur des Lilas et Mes Petites Odalisques. Tout de suite, je me suis dit : Ce mec a du talent et du charme ( NDLR : ils avaient le même âge à un an près). Je cherchais des chansons françaises donc je suis revenu plusieurs soirs relever les accords et noter les paroles sur un carnet. Et j'ai ajouté ces magnifiques chansons à mon répertoire. »

    Son « Poinçonneur » et ses « Odalisques » ont valu à Hugues Aufray de gagner un concours sur Europe n° 1 en 1958 et de les graver en 1959 sur son premier disque : « Je n'avais pas pensé une seconde qu'il fallait demander l'autorisation à l'éditeur, avoue-t-il. Il m'a appelé pour m'engueuler, mais il a bien compris que j'étais candide (rires). Il m'a proposé de rencontrer Gainsbourg : on s'est retrouvés au Dôme (NDLR : une brasserie de Montparnasse) et ce fut très sympathique. »

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    1. Ca s'entend justement ce côté candide dans l'interprétation. Mais ça prouve que le bonhomme a toujours eu bon goût dans le choix des auteurs ou des influences.

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